Lettre ouverte à Jeremy, Victor, Polo et Aurélien.
Aymar.
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Avant :
Après :
Aymar.
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Avant :
Après :
By Flo
Nous avons pris l’habitude après nos virées dans nos bars préférés uptown, de faire une halte au Bell Tower, dining hall, ouvert jusqu’à 3h du mat et qui rappelle les bonnes sandwicheries françaises.
Ce lieu est un endroit de rencontre avec la jeunesse dorée de Miami. Extraits,
Assis à une table, seuls, en raison du – 10° extérieur, Aymar et moi, discutant le coup après une soirée de folie.
3h05 am, une serveuse arrive,
- La serveuse, joyeuse : Hi guys, where do you come from?
- Florian, spontanément : Yougoslavia !
- La serveuse, enjouée : Ah cool!
- Flo, surpris : Ouai enfin, moyen, car c’est un peu la guerre là bas…
- La serveuse, décontenancée : Ah… Et vous aimez Miami ?
- Aymar, ravi : Oh oui, c’est très chouette ! Puis, l’air plus sombre : Mais on rentre bientôt chez nous…
- La serveuse, essayant de rattraper le coup : Mais vous devez être contents de rentrer chez vous et de retrouver vos familles ?
- Flo, triste : ben pas tellement… C’est quand meme la guerre chez nous…
- La serveuse,
lachant l’affaire : Ah... Bon bin have fun guys.
- Nous, morts de rire : thanks !
S’en est suivi un bon fou rire de 10 minutes…
By Aymar
Code : MGT 415 ; intitulé du cours : Leadership ; professeur : Dr David Cowan. Tout ceci ressemble bien à un descriptif de cours… Et bien non. Il s’agit plutôt d’un ordre de mission. Car deux fois par semaine, c’est la gorge serrée et l’esprit prêt à tout que nous nous rendons en « cours » de leadership. Après 5 mois d’apprentissage auprès du Dr Cowan, je ne pouvais plus garder tout ce savoir pour moi seul…
Ses techniques d’enseignement sont, selon les avis, post-modernes voire néo-classiques. Adaptons déjà le vocabulaire : il ne s’agit pas d’un cours, mais d’un séminaire. Nous ne parlerons pas de Papers, mais de réflexions personnelles. Enfin, en plus de la théorie, nous appuierons nos réflexions sur des films riches et puissants.
Le talking circle : un superbe moyen pour partager nos pensées et mieux se connaître. Une fois par semaine environ, nous nous mettons tous en cercle, selon le modèle bien connu des alcooliques anonymes, et débattons autour d’un thème. Et là commence le début du festival. Chacun partage ses expériences de vie, bien plus pessimistes qu’optimistes. Décès, maladies, famille, accidents tragiques, histoires de cœur, tout y est. Occasionnellement une fille se met à pleurer en racontant son expérience, tant la séance est riche en émotion. Un bon psychologue demanderait une rémunération très élevée pour le travail que fait notre cher Dr Cowan ! Mais ce « séminaire » est aussi un échange ; ainsi lui aussi nous raconta rapidement son enfance difficile (sans ami), son mariage raté et son divorce rapide, son cancer, son fils qui est aujourd’hui sa lumière, etc… Ce jour là, j’ai enfin compris que c’était à cause de son passé qu’il avait un charisme d’huître…
Mais toutes ces expériences nous construisent en tant que leader (si si, vraiment !). Nous appuyons alors nos témoignages par des théories très longues et très difficiles à lire, qui nous apportent de véritables leçons de savoir vivre, telles que « c’est avec l’expérience qu’on apprend » ou encore « il faut se fixer des objectifs plus hauts que ce que l’on ne pense »… Bon, je suis d’accord avec vous, ces théories sont très puissantes et très difficiles à comprendre… C’est pourquoi le Dr Cowan, en bon pédagogue, s’appuie sur des extraits de films pour nous les expliquer.
Et quels films ! Quels chefs d’oeuvres du cinéma d’auteur! Les larmes me sont montées aux yeux lors du discours de William Wallace aux troupes écossaises dans Braveheart. Je ne verrai plus jamais Will Smith de la même façon depuis son grand rôle dans La Légende de Bagger Vance… Et que dire des autres modèles de leadership dans les autres films : Julia Roberts dans Erin Brokovitch, l’officier dans We Were Soldiers, l’aveugle dans At First Sight, ce pauvre Jason Bourne dans La Mémoire Dans La Peau ou encore le coach de football dans l’Enfer du Dimanche…
Pour mettre en pratique nos leçons, nous devons parfois faire des présentations en groupe au reste de la classe, et lancer le débat. Quelques exemples de sujets abordés :
« Aujourd’hui nous avons décidé de vous parler d’un leader en particulier : Angelina Jolie »
« Wal Mart, première chaîne d’hypermarchés aux US, entame une politique de protection de l’environnement, contre la pollution : que pensez vous que les entreprises du reste du monde peuvent apprendre de ces initiatives des entreprises américaines ? » (!!!)
Enfin, comme dans toute matière, les examens. Admirez le bel exemple de leadership du prof lorsque nous venons à parler de l’examen :
[le prof] – l’examen sera la semaines prochaine, sur les théories que nous avons vues jusqu’à présent.
[la classe] – Oh non : c’est un séminaire, pas une classe, est ce qu’on peut le faire avec nos notes de cours ?
[le prof] – Bon d’accord, ce sera un open-book
[la classe] – Oui mais c’est dur… On ne peut pas avoir les questions à l’avance pour les préparer ?
[le prof] – D’accord je vais vous envoyer les questions…
[la classe] – Dans ce cas pourquoi on ne le ferait pas chez nous ? Ca revient au même !
[le prof] – OK : ce sera un paper à faire à la maison
[Flo Jay et Aymar] – Oui mais nous on pense que c’est mieux d’avoir une expérience forte en terme d’apprentissage. Est ce qu’on peut ne pas faire le paper, mais plutôt un petit film sur le leadership ?
[le prof] – Ben… Euh… Oui oui, si vous voulez…
Et sur le film, on va envoyer le pâté ! Tous les grands ingrédients seront réunis : action, émotion, musique prenante, phrases choc, etc… On va lui faire dresser les poils sur les bras ! Je vous laisse ci-dessous avec le trailer du film (qui en sera sûrement l’introduction). Leadershipement votre !
By Vico
Nous voici de retour d’un Thanksgiving haut en couleur, riche en émotion, et des plus culturels…Nous avons choisi le Nord Est des USA pour manger la Dinde (ou tout simplement un burger ou un sandwich au Thon). New York City et Boston furent les deux villes que nous avons visitées.
Avec Polo et Aurel, nous avons accueilli 2 compagnons de voyages, David (mon cousin, tout simplement) et Vero (meilleure amie d’Aurel). Il serait trop facile de vous conter notre excursion en respectant les conventions. Non, je ne vous parlerai pas de la statue de la liberté, de l’empire state building ou de central park! C’est très joli, “very cute” si vous préférez…ça, tout le monde le sait, vous et moi compris.
Donc, attardons nous sur les petites anecdotes qui ont fait de ce voyage une gigantesque farce.
1/ Je commencerai par le MOMA. En franchissant la porte de ce building design, nous pensions avoir affaire au museum of modern art. Mes amis, il n’en fut rien! Ce fut plutôt la plus grosse escroquerie de l’histoire de New York, plus particulièrement le 3rd floor ou des “artistes” ont uses de ruses improbables pour se faire connaitre.
L’instigateur de toute cette mascarade se nomme Yves Klein, peintre neo-Dadaiste pour certains, Post-moderniste pour d’autres…Cet homme possède a son actif plus d’une demi-douzaine de toiles plus incompréhensibles les unes que les autres. Il a réussi à vendre des tapisseries bleues et d’autres tableaux beiges avec un trait rouge au milieu pour des millions d’euros. Cet homme a été très fort. On notera la performance d’une visiteuse qui resta devant l’une de ces toiles monochromatiques plus de 10 minutes sans sourciller, pour comprendre toute la profondeur de l’artiste. Pour sa défense, notre ami Yves s’explique : ce monochrome est une fenêtre vers la liberté. Entre nous, moi la seule envie que j ai eue, s’est de m’y jeter par sa fenêtre !!
Sérieusement, le Moma c’est sympa, on y trouve du Van Gogh, du Cezanne, du Picasso, mais alors Yves Klein????
2/ On a failli marché sur la LUNE …
En direct de Boston, il est1h du mat en ce samedi soir où la température avoisine les -5°C. Nous nous trouvons dans la salle commune de notre auberge de jeunesse, entourés de coréens gobant nouilles sur nouilles sans prononcer un mot. Quant à nous, nous tapons le carton, enseignant à Polo les ruses les plus fourbues du Tarot et de la Belote. Aurel décide alors de remonter dans notre chambre pour récupérer son appareil photo…En entrant dans le dortoir, il fait la peur de sa vie à l’un de nos « room-mates » américain qui dans un sommeil semi profond, remonte à la hâte sa couverture tout en émettant des cris suspects. Pour le moins surprenant…mais ce n’est rien comparé à la surprise qui nous attendait dans cette chambre quelques minutes plus tard.
Il est près de 2h du matin, nous sommes fatigués et décidons d’aller nous coucher. Soudain, en entrant dans la chambre, mon cœur ne fit qu’un tour, des gouttelettes de sueur s’écoulèrent le long de ma joue…J’avais eu une vision comme jamais je n’en avais eues. Me tournant vers David, je lançais d’un air apeuré « Hey, regarde le gars qui dort au-dessus de mon lit, on voit son cul ».Mon cousin, cartésien et incrédule s’il en est, alla constater de ses propres yeux la nudité fessale de ce voyageur peu pudique. L’homme avait mis sa couverture sur tout son corps, sauf sur sa croupe. Il nous la présentait, tel un cadeau tombé du ciel. Aurel fut obligé de sortir de la chambre tant le fou rire était proche. Dans le corridor, il se roula littéralement par terre, nous entraînant avec lui. Lui qui avait été Astronome à ses heures perdues, lança une phrase qui restera dans les Annales (sans jeu de mot) : « Les gars, je crois qu’on a vu la Lune !» Et ce sont des étoiles plein les yeux que nous nous endormîmes. L’histoire ne serait pas paranormale si Aurel n’avait pas fait une autre découverte le lendemain mati au petit déj…L’homme de la Lune, dont l’odeur pouvait être assimilée à celle d’un Fennec après un marathon, avait eu la bonne idée de se colorer les ongles en rose fushia. C’est sans nul doute la rencontre la plus improbable de notre Boston Party !! En tout cas, nous avons tous dormi les fesses bien serrées le jour suivant, mieux valait prévenir que gay-rir..
By les KéKés de l'Ohio
Cette semaine est paru le nouveau numéro de Muscu'Mag. Aperçu ;-)
En exclusivité pour vous, l'interview choc d'Alain Fritz (que Polo a rencontré au bar des Sports) est disponible ci-dessous !! Cliquez sur la miniature pour agrandir et rentrer dans la vie intime du célèbre Alain !
By Aymar
Voici venu le temps d’Halloween ! Tel Noël en France,
cela fait maintenant un mois et demi que les magasins arborent fièrement les
décorations de cette grande fête, et qu’ils nous proposent de dépenser des
centaines de dollars en bonbons, costumes, décorations, etc… Retour sur cet
événement capital aux US.
Les « treats » :
Halloween est fin Octobre. La date importe peu, me direz
vous, eh bien si ! Car ici, le froid est finalement arrivé… Alors nous
voici tous déguisés par une nuit gelée, où la température est descendue à - 4°C. Et autant vous dire qu'un déguisement est rarement chaud (donnée empririque).
Ce ne fut pas facile pour nous français de trouver des
costumes à temps : les magasins ne proposaient plus grand-chose (nous nous
y sommes pris très tard), ou alors à des prix inacceptables pour un déguisement
que nous ne remettrons pas. Nous avons donc du bricoler en fonction de nos
gardes robes bien françaises : Zidane, Serge Gainsbourg, survêtement
Audencia, cambrioleur tout de noir vêtu, etc… Même si le résultat n’était pas
si mal, les ricains nous battent à plates coutures !
Le lendemain des festivités, lors d’une grasse matinée
bien méritée, tous les enfants des alentours (village, écoles proches, …)
débarquent bruyamment dans nos halls, dont les entrées ont été déverrouillées
pour l’occasion, réclamer des bonbons aux étudiants avec leur voix aiguës et
leurs cris stridents… Halloween devrait être interdit aux enfants !
Bien que les profs semblent annoncer de l’indulgence pour
les quiz ou les leçons, les cours ne sont pas pour autant annulés cette semaine…
J’attends avec appréhension la grosse fatigue qui va nous tomber dessus
mercredi et jeudi au lendemain des prochaines soirées…
Les « sweets »
Les américains attendent tellement cette fête qu’ils ont
décidé de la célébrer sur 4 jours ! D’abord le week end précédant le 31
octobre : deux soirées coup sur coup, le vendredi soir et samedi soir, où
les plus beaux déguisements font leur apparition. La tradition veut que l’on
trouve soit une house-party, soit que l’on se rende dans une des boites
locales, mais toujours costumé. Puis le mercredi 31 Octobre, le D-Day :
cela commence le mardi soir à minuit, et se prolonge évidement jusqu’à toute la
soirée du mercredi soir.
Les costumes sont superbes de créativité et d’originalité.
Pour les mecs, ce sera globalement à celui qui aura l’air le plus stupide. Deux
types de stratégies en ce sens : trouver un costume très original
(Scoubidou, Bob l’Eponge, Braveheart, …), ou un costume très ridicule (Britneys
Spears et autres travestis, homme des cavernes, plouc / beauf, …). Pour les
filles, c’est enfin l’occasion qu’elles attendaient toutes pour s’habiller en
vraie catin : petite serveuse bavaroise, hôtesse de l’air, infirmière, petit
chaperon rouge, le tout avec le moins de tissu possible, et des décolletés somptueux.
Ce n’est pas compliqué, les déguisements féminins vendus ici en supermarchés ne
pourraient se trouver en France que dans les sex-shops.
Tout le monde sort ! Halloween est une obligation. Du
coup les rues sont pleines, la fête bat son plein dans chaque maison, et toute
les boites sont bondées. C’est tout le campus qui célèbre dans la boisson cette
grande fête nationale.
Nous en avons déjà bien profité, mais attendons encore les
soirées de mardi soir et mercredi soir. A suivre…
PS : Aurélien ayant pour le moment l’exclusivité des droits pour les premières photos (à vrai dire c’était le seul à avoir pris un appareil), je lui laisserai le soin de compléter cet article avec quelques images, ou d’ajouter un nouvel album photo sur ce blog. A bon entendeur…
By Everydoby
Un petit compte rendu de notre escapade à Chicago...(Photos dispo dans l'album photo, commentaires à faire au pied de l'article)
Etaient présents : Aurel,Aymar, Flo,Jay,laure,Lucie,Polo & Vico avec la rencontre impromptue de Tonio et ses acolytes.
Les plus :
LES PHOTOS GAGNANTES
Désolé Tonio mais ça ne pouvait pas rester dans l'ombre !
Les moins :
- C’est 20$ !
- Nous : Pour le groupe ?
- Non par personne.
By Vico (et j'en suis pas fier...)
Pour vous résumer ce qui va suivre, c'est tout simplement mon "projet de créativité" pour ma classe de Marketing. J'ai tout simplement décider de mettre à disposition de tous ma voix de Tenor (c'est bien connu) ainsi que de vous prouver qu'après 2 mois aux States, mon accent anglais n'a pas changé (peut-être a-t-il empiré ?) Dédicace à Luciano Pavarotti. On pense à toi.
By Vico
On vous a beaucoup parlé de nos cours, de nos comportements en classe, de nos erreurs, même des coming out de certains...Je voulais m'attarder un petit moment sur l'un de nos professeurs, Donald Norris. Comme son nom l'indique, cet homme a tout d'un grand.
Après un MBA dégoté à l'Université de Rode Island et un PhD de Marketing venant tout droit de l'Université de Berlkey (http://netapps.muohio.edu/phpapps/directory/?searchstring=donald+norris), il a décidé de donner son corps et sa vie à Miami University. Souvent au bord de la rupture, il arrive péniblement à aligner deux mots sans begayer, mais c'est un combat de chaque instant qu'il livre pour fournir à son auditoire un cours de Consumer Behaviour comme on n'en fait plus. Son bon goût vestimentaire le caracterise parfaitement, tout comme son amour pour son métier (vous aurez remarqué ses sandalettes et son bermuda).
Actually, son cours est assez pauvre niveau théorie de marketing, les seuls exemples intéressants étant que les Chinois consomment peu de déodorant parce qu'ils transpirent peu (et non pas parce qu'ils sont sales, il le précisera par la suite).
Pourquoi ai-je choisi Donald comme cobaye pour vous, bloggeurs invétérés?
La raison est assez simple. Tonio, Jay, Aurel, Lucie et moi avons assisté cet après-midi à un cours des plus insolites. Il était originellement dédié à des échanges types "questions-réponses" afin de nous préparer au Mid-Term Exam de vendredi. Après plus d'une heure de discussion sur la sous-culture hispano-américaine en milieu rural californien et quelques ronflements intempestifs de mon camarade de gauche provoqués par l'inintérêt de la chose, une de nos camarades de classe, pas la plus futée de toutes, lance au professeur, d'un air désabusé: "But, anyway, we can never ask questions in your class!"
Cette phrase peut vous paraître anodine. C'était sans connaître ce bon vieux Donald !! Lui qui n'avait pas dormi plus de 5 heures ces dernières nuits pour corriger nos interros, lui pour qui un élève est plus important que son propre fils, lui qui passe une heure dans tous ses cours pour répondre aux questions des étudiants. Cette phrase fut de trop. Certains modérés diront qu'il l'a mal pris. Moi, je n'ai pas peur des mots: ça l'a tué. Forty five years in Marketing classes, I've never seen that before ! Le professeur a tout simplement pété un boulon, à deux doigts de s'effondrer en larmes. Il est allé jusqu'à s'agenouiller, se demandant ce qui se passait...Pendant le 1/4 d'heure suivant, il ne pouvait plus rien dire, abattu, comme si le ciel lui était tombé sur la tête. Lui que l'on avait connu fretillant et fringuant se livrait en pâture à des élèves morts de rire, prêts à tout pour alimenter un blog, même à sortir leur téléphone pour prendre ce spectacle en photo.
Le cours s'arrêta sur cette image que nous avons de lui, affalé au fond d'un siège. Il lança pour conclure un: "that's enough for today, I'm definitely wiped out", tout en frissonnant d'effroi en repensant à l'insulte suprême qu'une étudiante débile avait proférée à son égard.
Nous souhaitons à Donald un prompt rétablissement. Faites vos dons au 3615 CHUCK...